LE CENTRE DES RECHERCHES INFINIES LE CENTRE DES RECHERCHES INFINIES

Projet hybride, plastique et littéraire, le Centre des Recherches Infinies se dresse avant toute chose comme une tentative de faire de l’art un prétexte à la rencontre. 


Si sa création est bel et bien due à la nécessité pour son auteure de faire de ce qui reste à venir la seule chose qui compte, ce que l’exposition d’un tel projet provoque relève davantage d’un aller-retour continu entre images, objets existants et projets manquants; entre matériel et immatériel, entre rêve et réalité.

Partir au milieu, tentatives de rendre réelle l’exposition rêvée, première exposition (ou presque) du Centre des Recherches Infinies, compilait ainsi les quelques images et objets existants supposés être présentés dans une exposition rêvée gigantesque appelée Partir au milieu et, sous forme de fiches, quelques recherches destinées à rendre compte de chaque projet censé y figurer mais qui, pour voir le jour, attendent que le visiteur de l’exposition, prenne part au travail.
Chaque recherche (qu’il s’agisse de chercher une matière spécifique, un ou des objets, une personne en particulier), dépeignant brièvement le projet en livrant son titre et une idée générale de ce qu’il se doit d’être, amène le visiteur à faire sienne chaque pièce manquante de l’exposition en répondant à la recherche, ou en imaginant ce qui devrait en résulter.

L’art n’étant ici qu’un prétexte à l’échange (celui-là même qui se doit de permettre l’existence prochaine de projets inaboutis), certaines recherches ne sont en réalité destinées qu’à permettre la rencontre, à en être à la fois le point de départ et la finalité.


C’est ainsi qu’au-delà d’être un centre de recherches, le C.R.I. se dresse comme un interstice où l’imagination collective a toute sa place et où, finalement, d’un rêve à l’autre, se tisse l’humanité que le projet a la vocation de porter.