LE CENTRE DES RECHERCHES INFINIES LE CENTRE DES RECHERCHES INFINIES

Où allons-nous ?, vidéo qui était le sujet de la recherche n°18 qui visait à trouver une prairie verdoyante ainsi que trois petits points ne fait désormais plus, grâce à Benoit, Bertrand, Marie-Hélène, Sarah et Vincent, que l’objet de la quête qui vise à trouver quelques possibles réponses à la question que pose son titre.
Télécharger le portfolio

︎︎︎





Projet hybride, plastique et littéraire, le Centre des Recherches Infinies se dresse avant toute chose comme une tentative de faire de l’art un prétexte à la rencontre. 


Si sa création est bel et bien due à la nécessité pour son auteure de faire de ce qui reste à venir la seule chose qui compte, ce que l’exposition d’un tel projet provoque relève davantage d’un aller-retour continu entre images, objets existants et projets manquants; entre matériel et immatériel, entre rêve et réalité.

Partir au milieu, tentatives de rendre réelle l’exposition rêvée, première exposition (ou presque) du Centre des Recherches Infinies, compilait ainsi les quelques images et objets existants supposés être présentés dans une exposition rêvée gigantesque appelée Partir au milieu et, sous forme de fiches, quelques recherches destinées à rendre compte de chaque projet censé y figurer mais qui, pour voir le jour, attendent que le visiteur de l’exposition, prenne part au travail.
Chaque recherche (qu’il s’agisse de chercher une matière spécifique, un ou des objets, une personne en particulier), dépeignant brièvement le projet en livrant son titre et une idée générale de ce qu’il se doit d’être, amène le visiteur à faire sienne chaque pièce manquante de l’exposition en répondant à la recherche, ou en imaginant ce qui devrait en résulter.

L’art n’étant ici qu’un prétexte à l’échange (celui-là même qui se doit de permettre l’existence prochaine de projets inaboutis), certaines recherches ne sont en réalité destinées qu’à permettre la rencontre, à en être à la fois le point de départ et la finalité.


C’est ainsi qu’au-delà d’être un centre de recherches, le C.R.I. se dresse comme un interstice où l’imagination collective a toute sa place et où, finalement, d’un rêve à l’autre, se tisse l’humanité que le projet a la vocation de porter.


© Andy Simon studio, Thomas Despicht, Alain Breyer, Lauriane Belin




“[...] Il est souvent question du corps, de l’identité, de soi, de l’identité de l’autre, de la relation [...] mais aussi de l’imaginaire lié au souvenir [...]. 

Le travail plastique n’est qu’un fragment d’une pièce à venir, [...] en devenir [...].

Et c’est cela le Centre des Recherches Infinies, c’est le partage de rêves avec des inconnus, avec tout un chacun.

Pascal Goffaux, octobre 2022


“[...] Les entres de Lauriane sont des ectoplasmes autonomes, des esprits avant des corps. Elle est l’image des uns et le corps des autres dont elle revêt l’habit et l’habitude.
Elle est le souvenir du troisième Larron d’un trépied qui suffira à le stabiliser. Ebranlant les lois chronologiques, sa constance perceptible fouille sa mémoire et ses intuitions à l’affut d’espaces poétiques.

Le temps d’un instant, Lauriane devient le temps et nous offre le vertige du grand huit allongé dans des annales où l’intuition, l’idée, la réalisation et la monstration se joue du temps à la frontière sublime mais jamais dépassée de la schizophrénie.
Elle se rencontre entre passé décomposé et futur inconditionnel.

Le poète est présent. [...]”

Didier Mouton, juin 2022